Congrès 2009, 12 et 13 décembre, Paris

La sophrologie face aux attentes du sujet en crise

Le terme “crise” renvoie étymologiquement à la phase décisive d’une maladie, puis par extension, ce terme médical s’est appliqué dans la sphère individuelle au domaine psychologique et moral et dans la sphère collective, au domaine économique et social.

L’expérience de la crise peut se vivre comme un tremblement soudain, un effondrement, moment critique ou moment de la critique, qui peut conduire à une remise en question des vieux repères, des vieilles certitudes. Quelque chose, là, s’écroule, se défait. Mais ne peut-on sur ces ruines du passé, face à la nostalgie du temps tranquille d’avant la crise, voir poindre l’espérance timide d’un futur à construire ? Nous aborderons ce thème en quatre demi-journées.

Congres 2009- SFS- Société française de Sophrologie

1) Crise des valeurs individuelles et collectives

Au cours de cette première matinée nous pourrons nous interroger sur ce qui peut être ressenti comme “menaces”, sur l’impact des peurs collectives sur le sujet, sur leurs conséquences et les moyens mis en œuvre pour s’y confronter.

 

2) Crise existentielle : les différents visages de l’angoisse

Les soignants sont de plus en plus sollicités pour des troubles multiformes, (attaques paniques, peurs sans objet, manifestations psychosomatiques…), expression d’angoisses non identifiées.

Les failles individuelles ne sont-elles pas révélées par la perte de repères dans de nombreux domaines: Avancée vertigineuse de la science porteuse d’espoirs mais aussi de dérives ou dangers potentiels, bouleversements familiaux, incertitude du devenir social…? Ce sera le thème de la deuxième demi-journée.

 

3) Les réalités de l’adolescent

Comment parler de crise sans évoquer l’adolescence ? Peut-elle se manifester sans crise ou bien implique-t-elle nécessairement le “bruit et la fureur ?

À quels excès, à quelle mise en danger, à quel rite de passage doit-on sacrifier, quelles sont les réalités de l’adolescent, qu’en est-il d’un corps en mutation, à la fois “soi et non soi” ? Nous en débattrons lors de la troisième demi-journée.

 

4) Le savoir faire du Sophrologue

La Sophrologie est au carrefour de multiples approches et elle a su s’enrichir et intégrer au fil du temps de nombreuses compétences. Le sophrologue se veut accompagnant et peut s’adapter parce qu’il sait être à l’écoute, se centrer sur la réalité vécue de chacun, sur le corps, sur la conscience et ses états modifiés.

Nous pourrons lors de cette dernière demi-journée nous interroger sur les qualités nécessaires pour répondre aux différentes demandes.

Comment trouver la bonne distance, comment incarner une réalité rassurante et positive, peut-on faire abstraction de nos propres peurs ou interrogations ?

Les expériences de chacun, réussite ou échecs seront les bienvenues pour clôturer notre congrès.

 

Les Actes du Congrès 2009 ont été publiés chez L’Harmattan.