La question de l’hystérie n’avait jamais été abordée comme thème central du congrès annuel de la Société Française de Sophrologie.

Pourtant, un regard extérieur sur les pratiques corporelles proposées au patient ne pourait que constater un effet évident d’hystérisation.

Que ce soit les techniques d’images mentales, les relaxations dynamiques ou les transes, toutes conduisent à des modifications du schéma corporel, à des distorsions de l’espace-temps et à des vécus cathartiques parfois impressionnants.

Quelles motivations thérapeutiques poussent les sophrologues à utiliser la voie du corps, à côté de l’écoute des fantasmes et du cadrage psychanalytique classique, au risque de l’hystérie?

C’est le propre de la personnalité hystérique de remettre en cause les conventions sociales, pour poser la question de l’être et de son bonheur.

Sous la direction de Benoit Fouché

Contributeurs: Florence de Bucy, Sylvie Cady, Norbert Chatillon, Colette Collenot, Philippe Court-Payen, Marce-Alain, Descamps, Michèle Declerk, Claudine Denner, Alain Donnars, Jacques Donnars, Anne Floret-Van Eiszner, Benoit Fouché, Bernard Jeanroy, Martine Picot-Tric, Danièle Raynal, Joël Receveur, Djohar Si Ahmed, Gérard Thouraille, Anita Violon

hystérie, congrès 2001 - SFS - Société Française de Sophrologie